Lové au cœur d’un méandre de la Seine,  le village de La Roche Guyon est un des plus beaux villages de l’île de France. Adossé à une falaise de craie, il domine le fleuve. Mais c’est où ? Situé à une heure de Paris et à mi-distance entre Vétheuil et Giverny, le village offre un patrimoine riche : une halle seigneuriale, une fontaine sculptée, des cavités creusées à même la roche et bien sûr le château. Lorsque vous déambulez dans les ruelles, la quiétude est de mise. Elles vous ramènent à l’imposant château dont l’histoire remonte à mille ans. Un peu d’histoire Le château de La Roche Guyon était avant tout une forteresse au Moyen-Age. Mais l’histoire a voulu qu’au XIIe siècle, la famille de La Rochefoucauld acquière le domaine et y fasse faire des travaux d’agrandissement. Il faudra attendre le XVIIIe pour qu’il devienne cet imposant édifice du siècle des Lumières. L’embellissement du château vient du Duc de La Rochefoucauld et de sa fille, la duchesse d’Enville. Le lieu est

Au sud de l’Eure et à une heure de Versailles, la petite ville de Verneuil sur Avre cache quelques trésors. Ceux-ci en font une ville classée « Plus beaux détours de France ». Il y a maintenant deux semaines que nous sommes allés y passer le week-end et découvrir cette partie de l’Eure. Tout d’abord un petit retour historique avant de déambuler dans les rues : Verneuil sur Avre naît vers 1120 lorsque Henri 1er Beauclerc alors duc de Normandie et roi d’Angleterre décide d’édifier cette ville. Il est le fils de Guillaume Le Conquérant. L’objectif de cet emplacement était de défendre la frontière normande que l’Avre délimitait au sud contre les français. Les remparts doublés de fossés en eau entourent l’ensemble. Ainsi, trois bourgs fortifiés séparés par des murailles constituent le coeur de la ville. La création de petits canaux permet d’apporter l’eau courante. Cette nouvelle ville permet d’accueillir environ 30000 âmes. Ça semble peut-être surestimé mais donne une idée de l’importance de la ville au Moyen Age.En conséquence plusieurs monuments sont

A la veille de Pâques, nous prenons nos cliques et nos claques pour aller découvrir le jardin des serres d’Auteuil. Il se situe à l’ouest de Paris en bordure du périphérique et jouxte le bois de Boulogne. Je ne connaissais pas ce lieu alors que j’habite dans la région depuis déjà pas mal de décennies 🙁 . Tout d’abord ce vaste parc à quelques centaines de mettre de la Porte d’Auteuil, offre un espace de verdure et un peu de tranquillité.  Quelques essences d’arbres provenant de plusieurs endroits de notre planète y prospèrent en toute quiétude. Là au moins ils ne devraient pas craindre la tronçonneuse 🙂 . Plusieurs serres d’un vert-bleu clair attirent l’oeil pour leurs architectures. Elles nous font remonter à la fin du XIXe et nous donnent à penser qu’à cette époque la vie devait être plus calme alentour. Aujourd’hui le périphérique amène un bourdonnement sourd mais présent. Dans la partie centrale du parc non loin de la grande serre, le périphérique se fait moins ressentir. Un

Nieul-sur-l’Autise est un petit village qui nous permet de terminer nos vacances d’été en beauté. Il se trouve à quelques kilomètres de notre pied-à-terre, Coulon, en plein milieu du Marais Poitevin. Malgré une chaleur étouffante, nous découvrons les alentours à la fois natures et culturels. Dans ce petit coin de France, assez plat, le village est calme. Il possède un petit bijou assez peu connu à moins que ce ne soit mon ignorance qui me joue des tours 😉 . Le bijou en question est l’abbaye qui prend une place importante dans le village par ses dimensions et son impressionnante église abbatiale, cloître et bâtiments conventuels. Un peu d’histoire de Nieul-sur-l’Autise Airaud Gassedenier construit l’édifice à partir de 1069 qui portera le nom de Saint Vincent. Il est administré par des chanoines de l’ordre de Saint Augustin. Ils vont entreprendre un vaste chantier afin d’assainir la région assez inhospitalière en ces temps reculés. Ce seront les Marais Poitevin que nous connaissons de nos jours. En 1076, le duc d’Aquitaine confirme

Il y a quelques jours, nous avons pris un petit moment pour s’évader de la région parisienne. Direction le Morvan, dans le petit village de Lormes, où nous avions établi notre camp de base. A l’issue des quelques jours passés dans la région, nous sommes allés découvrir la ville voisine, à savoir Bourges et ses marais avant de rentrer. Centre ville versus marais Une fois arrivée dans la partie historique, nous découvrons ses rues pavées et leurs maisons à colombages mais surtout le Palais Jacques Coeur et la cathédrale Saint Etienne. L’UNESCO l’a classée au patrimoine mondial de l’humanité. Le tour du centre historique se fait assez rapidement au moins pour ses monuments principaux. Mais le clou du spectacle, pour nous, est la découverte à quelques centaines de mètres, les marais. Cet havre de paix est atteint en une quinzaine de minutes et vous vous retrouvez dans un écosystème où lopins de terre et cours d’eau s’enchevêtrent. La nature à portée de main dépayse totalement. Un peu d’histoire Remontons un petit