En ce matin de mai 2023, le soleil brille et une légère brise m’accompagne. Mon objectif du jour est d’aller visiter le musée Albert Kahn à Boulogne. Arrivé à la station Javel-André Citroën, j’hésite entre prendre le métro ou y aller à pied. Finalement c’est la deuxième solution que j’adopte. Conséquence de quoi, quatre kilomètres m’attendent. Je ne suis pas pressé et ça me fera le plus grand bien. Arrivé sur les lieux, le musée a fait peau neuve. Désormais, un grand bâtiment se tient devant moi, assez impressionnant, édifié par l’architecte Kengo Kuma. L’ensemble de quatre hectares comporte donc le bâtiment et un vaste jardin tel qu’Albert Kahn l’avait conçu en son temps, faisant la part belle à l’esprit japonais.  Albert Kahn Albert Kahn naît au XIXè siècle et devient ainsi allemand suite à l’annexion de l’Alsace en 1870. A 16 ans, il quitte son lieu de naissance pour monter à la capitale, Paris. Il en profite alors pour demander la nationalité française. Dans le même temps, il change

Une phosphatière est une mine à ciel ouvert d’où on extrayait le phosphate. Vu le nom on pouvait s’en douter 😉 . Le Cloup d’Aural se trouve dans le Lot près du village de Bach. Le sieur Poumarède est médecin, chimiste, etc., enfin le mec qui cumule plusieurs compétences. Pas très loin du village, il se promène dans la campagne dans les années 1865. Il constate que les plantations sont verdoyantes et abondantes. Il fait analyser le sol et découvre qu’il enferme environ 70% de phosphate tricalcique. Les démarches sont assez fastidieuses pour lancer l’exploitation de la phosphatière. Ce n’est que dans les années 1870 que l’activité d’extraction commence et développe l’économie dans la région du Quercy. Après une vingtaine d’années de choux gras, l’activité ralentie et l’épuisement se fait sentir. A la fin du siècle, ce seront les mines tunisiennes mais surtout marocaines qui prendront le relais. En attendant, c’est l’occasion de visiter un lieu étonnant chargé d’histoires… On y découvre aussi dans les fonds une végétation luxuriante. Comme

La semaine du 6 au 10 mars 2022, nous nous sommes accordés une petite pause et nous en avons profité pour aller faire une promenade dans le Morvan. Nous l’avons parcouru du nord au sud et d’est en ouest et nous n’avons pas tout vu, loin s’en faut. Lormes Notre camp de base comme nous l’avons mentionné dans l’article précédent était dans le petit village de Lormes. Un superbe studio déniché sur Air BnB, nous a permis d’y dormir comme des loirs. Le village est plutôt calme, voire très calme. Ici pas question de faire la teuf 😉 . Le spot à voir est tout proche du centre ville : la cascade des gorges de Narvau. Des sentiers balisés permettent de découvrir et de s’enfoncer dans celles-ci. Un fois le camp établi, nous pouvons commencer les promenades. Ce qui est intriguant lorsque l’on se déplace en voiture, c’est une solitude assez profonde. En effet, nous ne croisons la plupart du temps aucune voiture. Les routes sinueuses nous mènent à travers

Il y a quelques jours, nous avons pris un petit moment pour s’évader de la région parisienne. Direction le Morvan, dans le petit village de Lormes, où nous avions établi notre camp de base. A l’issue des quelques jours passés dans la région, nous sommes allés découvrir la ville voisine, à savoir Bourges et ses marais avant de rentrer. Centre ville versus marais Une fois arrivée dans la partie historique, nous découvrons ses rues pavées et leurs maisons à colombages mais surtout le Palais Jacques Coeur et la cathédrale Saint Etienne. L’UNESCO l’a classée au patrimoine mondial de l’humanité. Le tour du centre historique se fait assez rapidement au moins pour ses monuments principaux. Mais le clou du spectacle, pour nous, est la découverte à quelques centaines de mètres, les marais. Cet havre de paix est atteint en une quinzaine de minutes et vous vous retrouvez dans un écosystème où lopins de terre et cours d’eau s’enchevêtrent. La nature à portée de main dépayse totalement. Un peu d’histoire Remontons un petit

Vallée de Chevreuse, janvier 2022. Pas très loin de chez moi, j’ai redécouvert une petite vallée et sa rivière. Elles m’ont fait penser à un petit air du Canada mais en nettement plus petit. Le Canada et ses grands espaces, ses forêts, ça fait rêver. Mais voilà c’est loin et cher. un petit coin pas très loin Nous sommes en plein milieu de l’hiver. Le soleil est de la partie ce jour-là sur l’île de France. Malgré un petit air frisquet, mon appareil photo en bandoulière, me voilà parti tel un explorateur me promener en forêt. Je rejoins un lieu que je souhaite redécouvrir alors que je ne l’avais pas forcément apprécié jusqu’à présent à sa juste valeur et surtout pas sous cet angle. Il faut dire qu’il est très prisé le dimanche. C’est en fait un endroit à éviter si vous n’aimez pas trop côtoyer les moldus. L’air frais ce jour-là les a incités à rester chez eux ! Ceci m’a permis de redécouvrir ce lieu et de réaliser