Lové au cœur d’un méandre de la Seine,  le village de La Roche Guyon est un des plus beaux villages de l’île de France. Adossé à une falaise de craie, il domine le fleuve. Mais c’est où ? Situé à une heure de Paris et à mi-distance entre Vétheuil et Giverny, le village offre un patrimoine riche : une halle seigneuriale, une fontaine sculptée, des cavités creusées à même la roche et bien sûr le château. Lorsque vous déambulez dans les ruelles, la quiétude est de mise. Elles vous ramènent à l’imposant château dont l’histoire remonte à mille ans. Un peu d’histoire Le château de La Roche Guyon était avant tout une forteresse au Moyen-Age. Mais l’histoire a voulu qu’au XIIe siècle, la famille de La Rochefoucauld acquière le domaine et y fasse faire des travaux d’agrandissement. Il faudra attendre le XVIIIe pour qu’il devienne cet imposant édifice du siècle des Lumières. L’embellissement du château vient du Duc de La Rochefoucauld et de sa fille, la duchesse d’Enville. Le lieu est

Nous avons découvert, il y a déjà quelques années, lovée dans une vallée verdoyante et aux collines boisées, l’abbaye de Fontenay, un monastère cistercien situé dans la région de Bourgogne-Franche-Comté. Au cours de notre pérégrination dans la région, nous passons du côté de Montbard. Nous apprenons ainsi que c’est le lieu de naissance de la mère de Saint Bernard que nous évoquerons plus loin mais aussi la ville de naissance de Georges-Louis Leclerc plus connu sous le nom de Buffon grand naturaliste du siècle des Lumières. Toutefois, là n’est pas notre propos. Revenons à l’abbaye. Un peu d’histoire Jeune moine, Bernard de Clairvaux se convertit à l’ordre cistercien de Saint Benoît. Il est né en 1090 et devient une figure emblématique de cet ordre qu’il fait évoluer. Il crée ce monastère en 1118 qui prendra le nom définitif de Fontenay en référence aux nombreuses sources qui drainent la vallée. Cette abbaye est considérée comme une des plus remarquables de l’architecture cistercienne dans toute l’Europe par sa conservation. Le pape Eugène

Pour compléter nos courtes vacances, il y a deux semaines nous nous octroyons un petit week-end à Provins. Nous y étions passés rapidement en 2019 en revenant du festival photo de Montier-en-Der. Provins est une petite ville avec un riche passé au point qu’elle est inscrite au patrimoine de l’Unesco. Je ne ferai donc pas un trop long post car on peut retrouver sur le net plein d’infos. Ci-dessous ce qu’il faut en retenir. Tout d’abord ce sont les comtes de Champagne qui érigent la ville vers le XIIè siècle. Provins devient au Moyen-Âge une plaque tournant du commerce de luxe avec ses foires renommées. La Grange aux Dîmes donne un aperçu des métiers d’alors à travers des décors et personnages aux habits d’époque. Ces foires avaient une portée qui dépassaient largement les frontières de la France d’aujourd’hui. Outre la Grange aux Dîmes, je conseille de visiter la tour César qui n’a aucun rapport avec notre Jules 😉 . Cette tour construite au XIIè siècle est l’emblème de Provins. Sa

Durant nos vacances d’été qui furent courtes (une semaine 🙁 ), nous avons redécouvert Espagnac – Sainte Eulalie. Nous étions passés par ce petit village il y a quelques années mais rapidement sans y porter une attention particulière.  Ce petit village donc est des plus tranquilles. Il se love dans une vallée au coeur du causse du Quercy. Situé pas très loin de Figeac et de Cajarc, ce village du Lot est en bordure d’une charmante rivière au doux nom de Célé. Construit sur sa rive gauche, nous y découvrons une église assez massive et un ancien prieuré qui a subit plusieurs reconstructions depuis le Moyen-Age. Petit retour historique Bertrand de Griffeuille connu principalement sous le nom de Bertrand de Civray érige un prieuré vers 1140. Malheureusement une des premières guerres avec l’Angleterre en 1160 le détruit. Vers 1210, Ademar, abbé de l’abbaye Notre-Dame de La Couronne près d’Angoulême, entame une nouvelle construction. Dame Elisabeth, Prieure, dirige le prieuré et accueille des chanoinesses avec pour règle celle de Saint Augustin.

En ce matin de mai 2023, le soleil brille et une légère brise m’accompagne. Mon objectif du jour est d’aller visiter le musée Albert Kahn à Boulogne. Arrivé à la station Javel-André Citroën, j’hésite entre prendre le métro ou y aller à pied. Finalement c’est la deuxième solution que j’adopte. Conséquence de quoi, quatre kilomètres m’attendent. Je ne suis pas pressé et ça me fera le plus grand bien. Arrivé sur les lieux, le musée a fait peau neuve. Désormais, un grand bâtiment se tient devant moi, assez impressionnant, édifié par l’architecte Kengo Kuma. L’ensemble de quatre hectares comporte donc le bâtiment et un vaste jardin tel qu’Albert Kahn l’avait conçu en son temps, faisant la part belle à l’esprit japonais.  Albert Kahn Albert Kahn naît au XIXè siècle et devient ainsi allemand suite à l’annexion de l’Alsace en 1870. A 16 ans, il quitte son lieu de naissance pour monter à la capitale, Paris. Il en profite alors pour demander la nationalité française. Dans le même temps, il change