En 2017 j’écrivais mon premier article sur Talmont. Je le relisais dernièrement et je trouve qu’il y manquait quelque chose. En fait je ne parlais pas de l’histoire de Talmont sur Gironde alors que c’est souvent ce qui accompagne mes posts. Aussi je voudrais corriger ce manque selon moi si vous me le permettez. Lors de notre dernier séjour, nous avons souhaité retourner dans cette région afin d’observer les transformations environnementales induites par le temps et les activités humaines. Notre camp de base étant situé à Saint-Palais-sur-Mer, nous avions pour objectif de visiter Royan et d’apprécier les évolutions réalisées. Après nos promenades et profitant d’un après-midi libre, nous avons prolongé notre escapade jusqu’à Talmont-sur-Gironde, situé à une vingtaine de kilomètres de Royan. Nous avons redécouvert ce village qui évoque ceux de l’île de Ré, avec ses roses trémières et ses maisons basses, blanches aux volets souvent vert clair. Au cours de notre visite, nous nous sommes attardés sur son histoire tout en admirant les paysages environnants. L’histoire de Talmont commence

En 1859, une ligne ferroviaire est inaugurée entre la gare de Paris Bastille et la gare de Marles-en-Brie. En 1969, une partie de la voie se trouve désaffectée au profit d’une ligne plus moderne desservant la banlieue est de Paris. Elle prendra le nom de coulée verte. La voie intramuros est alors abandonnée. Toutefois en 1980 un projet voit la jour. Cette ligne doit redonner une configuration alliant un passé proche et un avenir tourné vers un écologisme esthétique. Le paysagiste Jacques Vergely et l’architecte Philippe Mathieux initièrent ce projet ambitieux de voie verte urbaine. Elle vise à offrir aux Parisiens un espace convivial intégrant fleurs et arbres. Les travaux, d’une durée d’une dizaine d’années, aboutirent à l’ouverture officielle de la promenade en 1993. Cette promenade, longue de près de cinq kilomètres, s’étend de la Bastille jusqu’à la porte Montempoivre.Cette voie, nommée Coulée Verte René-Dumont, est un espace entièrement piétonnier. Elle traverse le XIIe arrondissement en passant par plusieurs espaces verts, tels que le jardin de Reuilly, le square Charles

La reine Marie-Antoinette voit le Petit Trianon comme un lieu de villégiature à privilégier. Cependant, cette dernière souhaite se rapprocher d’une existence plus simple (bien que la notion de simplicité ne revête pas la même connotation pour la cour que pour le peuple). À cette fin, elle fait édifier un ensemble de maisonnettes qui portera le nom de hameau de la Reine. Vous connaissez Versailles et ses fastes. Une débauche d’argent alors qu’à l’extérieur des grilles du château, la misère sévit. Marie-Antoinette vit dans ce milieu et, pour s’en échapper, Louis XVI lui offre le Petit Trianon, construit sous Louis XV et achevé en 1768. Nous sommes en 1774. Elle en prend possession et le fait aménager à sa convenance. La reine dépensière, ayant terminé l’emménagement de son Petit Trianon, nourrit une autre envie, plus campagnarde. Ainsi, en 1783, elle fait construire un hameau et en confie l’œuvre à l’architecte Richard Mique, qui va créer un ensemble de douze chaumières à pans de bois. En 1786, l’ouvrage est achevé. Le

En 1424, un château sort de terre près des rives de la Meuse. Le château-fort de Sedan est né. Trois hameaux l’entourent alors : Ménil, Villers et Moulin. Cet ensemble constitue la petite bourgade de Sedan.  Au fil du temps, le château-fort de Sedan va prendre une dimension importante au point d’être le plus grand château-fort d’Europe. 1562 Henri-Robert de La Mack et son épouse Françoise de Bourbon convertis au calvinisme  vont permettre à nombre de protestants de venir s’installer et participer à l’essor économique de la ville. Au XVIIe siècle, Henri de La Tour d’Auvergne va faire agrandir le château avec les remparts et construire des édifices pour la ville. La France rattache la principauté un siècle plus tard (1642). Ceci permet d’attirer des fabricants de draps parisiens pourvus de privilèges royaux. C’est alors la prospérité de la ville de Sedan et ce pendant plusieurs siècles. Le château domine et offre un panorama sur la ville. Il est l’oeuvre initiale d’Evrard de La Mack. Edifice initialement modeste, ses successeurs

Lové au cœur d’un méandre de la Seine,  le village de La Roche Guyon est un des plus beaux villages de l’île de France. Adossé à une falaise de craie, il domine le fleuve. Mais c’est où ? Situé à une heure de Paris et à mi-distance entre Vétheuil et Giverny, le village offre un patrimoine riche : une halle seigneuriale, une fontaine sculptée, des cavités creusées à même la roche et bien sûr le château. Lorsque vous déambulez dans les ruelles, la quiétude est de mise. Elles vous ramènent à l’imposant château dont l’histoire remonte à mille ans. Un peu d’histoire Le château de La Roche Guyon était avant tout une forteresse au Moyen-Age. Mais l’histoire a voulu qu’au XIIe siècle, la famille de La Rochefoucauld acquière le domaine et y fasse faire des travaux d’agrandissement. Il faudra attendre le XVIIIe pour qu’il devienne cet imposant édifice du siècle des Lumières. L’embellissement du château vient du Duc de La Rochefoucauld et de sa fille, la duchesse d’Enville. Le lieu est